La correction

Pour garantir une lisibilité maximale à votre texte je dois m’assurer que sa lecture ne sera pas perturbée
Pour atteindre le but que vous vous êtes fixé, le fond doit être le sujet d’attention principal du destinataire. Par conséquent, la forme, en se rapprochant de la perfection, se fait discrète au profit du sens. C’est pourquoi je dois relever les imperfections – petites ou grandes – qui pourraient distraire le lecteur. Elles peuvent appartenir à l’une des catégories suivantes :
C’est l’écriture des mots tels qu’on les trouve dans le dictionnaire :
- le choix du mot en fonction du sens : attention aux homophones, ils se prononcent tous de la même façon mais n’ont pas la même signification, par exemple : « vert » ; « vers » ; « verre » ; « vair » ; « ver »
- les signes lexicaux : certains mots commencent par une majuscule, d’autres non, certaines lettres sont accentuées et quel accent utiliser etc.
- les barbarismes : déformations courantes de certains mots exemple : « rénumération » est mal orthographié, il convient d’écrire « rémunération »
Lorsque l’on sort le mot du dictionnaire pour le poser dans une phrase, son orthographe doit être revue en fonction de :
- l’usage que l’on veut en faire : nom, verbe, adjectif, adverbe, etc. On retrouve ici les homophones. exemple : « ce » et « ceux » (pronoms démonstratifs) ou « se » (pronom personnel) ; « son » (adj. Possessif) et « sont » (forme du verbe « être ») Certains mots appelés homonymes se prononcent et s’écrivent de la même façon, leur sens peuvent être différent et ils sont utilisés tantôt comme nom, tantôt comme verbe ou encore comme adjectif. exemple : la « mousse » au chocolat (n.) ; la « mousse » est une plante (n.) ; la pointe « mousse » qui n’est pas pointue (adj.) ; la bière « mousse » (v.)
- son genre : féminin ou masculin exemple : pour désigner un animal selon si c’est une femelle ou un mâle, on utilise un homonyme « le hérisson » ; on modifie la fin du nom masculin « le lapin » et « la lapine » , « l’ours » et « l’ourse » sont homophone, « le loup » et « la louve », etc. La « mousse » peut aussi être un nom masculin puisque « le mousse » est un jeune marin
- le nombre : singulier ou pluriel qui s’exprime différemment dans les noms, les adjectifs ou les verbes exemple : « le beau garçon » et « les beaux garçons » ; « le joli bijou » et « les jolis bijoux » ; « j’écris » et « nous écrivons »
On parle dans ce cas
- de fautes d’accord entre les noms et les adjectifs, les sujets et les verbes, etc. ;
- de conjugaison pour écrire les verbes en fonction du mode, du temps et de la personne ;
- de confusions avec le homophones ou les homonymes,
- d’erreurs de signe quand on n’emploie pas à bon escient les trait d’union, les accents, etc.
- les relations entre les groupes de mots (GN, COD, GV, sujet, verbe, etc.)
- les propositions (ou phrases) indépendantes, coordonnées (conj. de coord.), juxtaposées (ponctuation) ou subordonnées
exemples : utiliser un mot « deux à trois » ou « deux ou trois » ou un temps inadéquat « s’il fait beau, je sortirai » ou « s’il fait beau je sortirais » ou les élisions « lorsque je sors » ou « lorsqu’il sort »
utilisation des mots justes du point de vue de leur sens dans la phrase
exemple : « gradation » ou « graduation » ; « rien moins que » ou « rien de moins que » ; « deuxième » ou « second »
la ponctuation
la présentation du texte : justification, alinéa, disposition des titres et légendes, coupure des mots (ou césure), bibliographie, sommaire ;
paragraphes ;
pagination ;
